Pour se déplacer, les moyens de transport sont aujourd’hui légion. En matière de pollution, certains émettent plus de CO2 que d’autres, à l’image des engins motorisés. Il existe cependant des moyens moins polluants, mais tout aussi pratiques.
Un constat
Les transports sont responsables de 39% d’émission de CO2. En France, l’automobile, le moyen le plus utilisé pour se déplacer, est le plus gros pollueur (80% d’émission) par rapport à tous les autres moyens de transport. En effet, sur un trajet de 2 km reliant le domicile et le lieu de travail, l’automobile s’avère être le plus polluant devançant de loin l’autobus et la moto. Afin de limiter cet impact écologique de la voiture, le covoiturage reste la meilleure alternative.
Les moins polluants
Parmi les modes de transports urbains qui polluent le moins, on retrouve le tramway suivi du métro et du RER. En ce qui concerne les déplacements sur de longues distances (+de 500km), le TGV remporte la première place des moyens les plus écologiques avec seulement 3,2 kg de CO2 émis contre 11,8 kg pour les trains ordinaires. Sur des trajets plus longs, l’autocar est aussi une option intéressante puisque celui-ci émet 58,5 kg de gaz à effet de serre par passager. Dans cet exercice, l’avion et l’automobile sont les grands pollueurs avec respectivement une émission de CO2 de l’ordre de 145 à 241 kg pour l’un et 170,6 pour l’autre.
Un petit classement, du moins au plus polluant
Comme évoqué précédemment, le TGV se hisse tout en haut du classement grâce à ses 13g de CO2 émis par kilomètre parcouru. La seconde place revient à la voiture électrique présentant une émission à hauteur de 22g de CO2/km. À la troisième place on retrouve les TER, Intercités et Téoz enregistrant 43g de CO2/km. Les deux roues (moins de 125 cm3 et plus de 750 cm3) se classent à la 5ème et 7ème place avec 113g de CO2 et 123 g de CO2 par kilomètre. Quant à la voiture diesel et essence (de taille moyenne), elles occupent respectivement la 8ème (127g de CO2/km) et la 11ème place (135g de CO2/km). À noter que l’avion (vol domestique) et les véhicules tout terrain se retrouvent au bas du classement émettant 145g de CO2/km pour le premier et 250 g de CO2/km pour les seconds.
Des moyens toujours plus innovants
Le classement ci-dessus n’est évidemment pas exhaustif puisque d’autres moyens écologiques sont aujourd’hui disponibles pour se déplacer en ville. À part les classiques tels que les vélos, les trottinettes ou encore les rollers, on remarque que des moyens de transport innovants sont déjà utilisés dans les grandes villes du monde. Le gyropode fait partie de ces « nouveaux gadgets » qui facilitent le déplacement tout en émettant un minimum de CO2. Il s’agit d’un véhicule électrique à deux roues doté d’une plateforme au-dessus de laquelle le conducteur se tient debout à l’aide d’une manche de maintien. Le gyropode possède 40 km d’autonomie et peut rouler à une vitesse maximale de 20km/h. Outre le gyropode, le skateboard électrique offre également une solution pratique aux déplacements en ville. Très similaire à un skateboard classique, il est équipé d’un moteur électrique actionnable via une télécommande et peut atteindre les 30km/h. Enfin, les passionnés de moto n’auront aucun mal à adopter le Rover. Un scooter électrique à une roue très facile à conduire. Il suffit de se pencher en avant ou en arrière pour avancer ou s’arrêter. Autonomie : 50km, vitesse maximale : 35km/h.
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